Malgré son origine anglo-saxonne, la fête d’Halloween, fait de plus en plus d’adeptes en France mais également dans d’autre pays européens comme en Allemagne. Si l’on remonte à ses origines, il faut savoir que cette fête est bel et bien une fête d’origine celtique qui provient de la fête religieuse séculaire de Samain en Irlande.
En effet, La fête d’Halloween tire ses origines de la fête religieuse irlandaise de Samain qui célèbre l'arrivée de la saison sombre,l’hiver et l'ouverture vers un autre monde en l’occurrence le monde des dieux. Et qui parle de dieux, parle bien sûr de magie, de sorcellerie… Par conséquent, voilà les sorcières triomphantes débarquant à grand coup de balais dans le folklore contemporain. Mais trêve d'anachronisme et revenons-en à nos citrouilles et plus précisément à Samain, dont l'influence se répercuta jusqu'en Gaule avec le « Tri nox Samoni »,les trois nuits de Samain), en plein mois de Samonios, alias plus ou moins le mois de novembre. Lors de l'immigration irlandaise vers la terre promise et généreuse que fut censé être le bon vieil Oncle Sam, au XIXe siècle, les Irlandais (et Ecossais, ne soyons pas avares) emmenèrent dans leurs valises le rite d'Halloween, ainsi que son symbole le plus connu, la fameuse Jack-o'-lantern. C’est la citrouille évidée dans laquelle on creuse un visage grimaçant illuminé de l'intérieur, sauf qu'à l'origine, il s'agissait d'un navet. A l’origine de Jack-o’-lantern, on trouve un conte populaire irlandais. Jack était un pathétique et désagréable poltron et aurait rencontré le diable en étant affalé dans un coin d'une taverne. Le diable lui aurait alors demandé son âme. Ivrogne invétéré mais point complètement crétin, Jack ordonna au diable de lui offrir un ultime verre et le diable se transforma alors en pièce de 6 pence, que Jack coinça dans sa bourse près d'une croix empêchant ainsi le diable de reprendre sa forme en obtenant de lui la promesse de ne pas prendre son âme pendant les dix prochaines années. Les dix années écoulées, le diable refait surface et se fait de nouveau rouler dans la farine (ou en l'occurrence dans les pommes) par Jack. Alors, le jour où Jack meurt et voit les portes du paradis se fermer devant lui pour cause de débauche alcoolique, le diable prend un malin plaisir à lui refuser également l'entrée en enfer, condamnant ainsi le pauvre Jack à errer sans fin dans les horribles ténèbres.